Hier après-midi, je suis allé au 27e Salon du livre et de la presse jeunesse à Montreuil.
Après une bonne heure passée dans le tourbillon infernal des groupes de scolaires (j'ai failli repartir !) les allées sont soudainement devenues vivables vers l'heure de la fin des cours (ouf !) et, avec deux amies illustratrices, nous sommes finalement restés jusqu'à la fermeture de la nocturne.
Comme au salon Comic'con, début juillet, j'y ai fait quelques rencontres intéressantes avec d'autres illustrateurs et illustratrices et quelques belles découvertes picturales (j'ai particulièrement apprécié l'espace consacré au Mexique), mais à part ça, pas grand-chose à tirer de ce salon très marchant (surtout que je n'avais plus vraiment de sous à dépenser...).
Le contraste était étonnant entre l'ambiance "crise" ("Ce que vous faites, c'est pas mal mais, en ce moment, on n'investi plus... les temps sont durs les amis") et le luxe incroyable de certaines publications (papiers épais, vernis sélectifs, encres métalliques, découpes dans les couvertures, effets de relief, livres pop-up, impression sur transparents...).
J'ai aussi été impressionné par le nombre hallucinant de livres proposés à la jeunesse avec parfois, a contrario de la qualité de réalisation, une grande pauvreté, voire une grande médiocrité, du contenu de certains ouvrages.
Heureusement, tout n'était pas médiocre et il y avait quand même de très belles choses, mais le contenu bas de gamme était bien représenté
Pour ma part, mes autostéréogrammes et mes labyrinthes (pourtant originaux) n'ont eu aucun écho. La représentante d'une grande maison d'édition (que je ne citerai pas) m'a même dit que c'était de la "nouvelle technologie pour adultes"... Incroyable ! Je lui ai fait remarquer que des labyrinthes, j'en trouvais dans tous les magazines jeunesse de mon enfance ! Mais qu'effectivement, il serait aujourd'hui sans doute risqué de vouloir rendre les enfants intelligents...
Conclusion tirée par notre trio après nos pérégrinations : si on veut être publiés et vendus, il vaut mieux viser l'autoédition (ce que, chacun de notre côté, nous faisons déjà ! ).
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Bon, à défaut d'intéresser les éditeurs, je tente une nouvelle fois ma chance avec mes lecteurs en vous proposant un de mes labyrinthes numériques (d'autres sont visibles ici sur mon blog dans la catégorie jeux et pas mal d'autres sont en cours de réalisation...).
Il s'agit de passer d'une case à une autre en avançant, à chaque fois, du nombre de cases indiqué sur celle de départ. Interdiction de changer de direction ou de faire marche arrière entre ces deux cases. On progresse par les côtés des triangles, pas par les pointes.
Si vous trouvez la solution, dans les commentaires, donnez-moi juste le nombre de cases que vous avez parcouru pour arriver au bout.
Bonne agitation neuronale !
Euh, si vous ne trouvez pas... demandez à des enfants !