Des coulisses évolutives, cette fois, dans lesquels je vais regrouper toutes les images et commentaires concernant mes rasinges, au fur et à mesure de
l'avancement de mon travail.
Cette page vient donc un peu en double par rapport à mes messages, mais elle permet de visualiser d'un coup tout ce qui concerne (et concernera) cette
illustration.
Bonne lecture !
Pour vos commentaires, c'est ici que ça se passe !
Les Rasinges de Teuyos
Cette curieuse histoire a débuté à la fin des années soixante-dix (Et oui, ça date ).
À l'époque, je m'intéressais déjà aux labyrinthes non traditionnels et l'idée m'était venue d'en créer d'un nouveau type : un réseau de
tubes 3D qui offrait la possibilité de repasser deux fois aux mêmes endroits mais avec des combinaisons différentes (à l'intérieur ou à
l'extérieur).
J'ai perdu la trace du premier exemplaire que j'avais réalisé et qui avait été publié par Excelsior Publication (soit dans le cahier "jeux" de Science & Vie, soit dans Jeux & Stratégie). Très récemment, lors de mon infructueuse recherche à propos de cette publication, j'ai contacté Philippe Fassier, un des maîtres du labyrinthe en France, qui travaillait à l'époque pour ces revues.
Quelques échanges de mels fort sympathiques m'ont donné envie de dépoussiérer un peu mes rasinges et de les sortir de l'ombre.
Je suis parti d'un de ces labyrinthes à tubes, publié dans une revue associative en janvier 1986, et j'ai décidé de le redessiner en
"peinture numérique".
Dans un premier temps, j'ai esquissé la forme générale des tuyaux du labyrinthe puis je me suis lancé dans la peinture du nid des rasinges.
La version de 1986
L'évolution du dessin du nid
La face vectorielle cachée du dessin
Après la construction du nid, c'est reparti sur le dessin des tuyaux (Après avoir peint le volume, je m'attaque aux détails)
Les tuyaux de mon labyrinthe vieillissent et s'usent à vue d'œil. Il faut que je me presse de terminer avant qu'ils ne ressemblent (au mieux) à une résille de
rouille !
Vous avez déjà remarqué que quelques détails pittoresques viennent décorer mon labyrinthe.
Certains sont justes anecdotiques et décoratifs comme les champignons ou les gastéropodes, mais d'autres sont des références, plutôt évidentes (pour l'instant), à des livres, des
films (ou autre). Une fois ma plomberie terminée le jeu sera donc double : trouver le passage dans le labyrinthe et retrouver les références.
Un de ces "agréments visuels" ne fait pas directement référence à un ouvrage particulier mais plutôt à un style, très riche graphiquement et en adéquation avec mon goût pour l'anachronisme (et
l'uchronisme) : le "steampunk" (punk à vapeur). Il s'agit
du manomètre (en bas de l'image).
Pour réaliser cette partie un peu complexe au niveau de la géométrie et de la perspective, je suis passé par la 3D.
Je ne fais pas de vrai calcul de rendu mais (comme pour l'ours de
jouvence), je récupère une copie écran de mon architecture 3D pour la redessiner dans Photoshop.
Pour pouvoir dessiner tous ces détails (et pour les voir correctement si cette illustration fait un jour l'objet d'une impression ) j'ai dû changer la taille de mon document Photoshop, passant de 21x29 cm à 40x50 cm (et de 100 Mo à 250 Mo !) ce qui a forcément généré du flou dans les zones déjà dessinées. Zone que je dois donc reprendre... (mais c'est pour la bonne cause ! )
@ suivre...
> Un peu de TECHNIQUE INFOGRAPHIQUE : à partir de mon dessin à l'encre, j'ai retracé les axes des tubes en vectoriel dans Illustrator. La décomposition des contours m'a fourni ensuite la base vectorielle qui, exportée vers Photoshop, m'a servi à créer le masque de fusion de mes tubes. Comme pour le nid, cette même base vectorielle m'a également été très utile pour définir des sélections (en particulier pour peindre les tuyaux qui se chevauchent). >
Pour vos commentaires, c'est ici que ça se passe !
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